Avril 2024, je me trouvais à nouveau embarqué dans la promotion du prix photo Herez Corpo, celle de la 3e édition.

Je contactais, avec les différents media en ma possession, chaque photographe qui pourrait avoir le profil d’un futur lauréat, comme les agents de photographes et autres professionnels de la photographie qui pourraient m’aider dans cette tâche ardue de découvreur de talents.

Au cours de l’échange avec le créateur des rencontres photographiques de Marrakech, afin qu’il m’aide à trouver la perle rare, il me mis en contact avec un photographe italien, Nicola Fioravanti qui l’accompagne dans la direction artistique et l’organisation de son festival. Puis il me demanda s’il existait des images de paysages dans les photographies des anciens lauréats du prix Herez Corpo.

Je répondis par la négative. Personne n’avait encore traité le thème de la famille ou de l’entrepreneur par ce prisme. Approche qui pourrait d’ailleurs être aussi étonnante qu’intéressante. Après avoir raccroché, je visualisais mentalement certaines de mes photographies de paysages du Yémen réalisées pendant mon voyage de noces. Je lui envoyais une sélection qu’il a apprécié et j’oubliais cette anecdote.

Quelques heures plus tard j’échangeais avec Nicola Fioravanti sur le prix Herez Corpo. Puis de son propre chef il me dit avoir adoré mon approche photographique. Que l’association de mes photos avec mes autres média comme le dessin ou le graphisme était pertinente et que mes photos sur le Yémen étaient surprenantes. Je venais d’avoir la confirmation de ma sélection à ce festival international que je n’attendais pas.

Il m’informa que je devais maintenant intégrer mes photos dans un montage vidéo pour qu’il puisse s’inscrire dans l’une des projections des rencontres de Marrakech. Je me rappelais alors que j’avais un montage vidéo dans mes cartons, celui des poèmes-poèmes sur le jazz. Douze animations qui traitent de l’espoir, l’errance, la violence et l’évasion. Douze Films photographiques croisant mes différentes disciplines artistiques comme le dessin, la poésie, le graphisme, la typographie et l’animation.

Je lui présentais cette nouvelle option, il adora et valida la proposition. Je me sentais un peu gêné fasse à son systématique engouement sur mon travail, même si c’est très agréable de l’entendre de la bouche d’un photographe professionnel dont je respecte le travail.

Revenant à la réalité quelques temps plus tard, je prenais conscience que tout c’était organisé très vite et avec une facilité déconcertante. Le thème était choisi. La communication sur les réseaux sociaux avait déjà démarré et mes montages vidéo iraient à Marrakech début octobre prochain, peut-être même que je les accompagnerais.

Le saxophoniste tenor Francesco Bearzatti au Duc des Lombards